Vous pouvez m'expliquer comment fonctionne Google ?

yagelt a écrit:euh non jcomprend pas pourquoi tu tapes slip à bretelle

Il n’y a que Versailles
Répète-il qui m’aille,
Monsieur Quatorze règne,
Soleil est son enseigne.
Le peuple meurt de faim,
Lui bouffe comme porcin,
Il est Dieu sur la terre,
Ce roi me rend vénère.

Ah les lever coucher
De notre roi de France,
Les Grands pour le torcher,
On rigole à outrance.

Passe moi mon cal’çon
Ou mon slip à bretelles,
Mon tee shirt en coton,
Ma chemise en dentelle.
Et les grands se bousculent
Pour jouer les laquais,
Sire votre cache cul,
Je vous fais un paquet ?

Les guerres pour plaisir,
Le peuple doit souffrir,
Allez Louvois, Vauban,
A l’attaque, tous devant.
Sur les champs de souffrance,
Quand revient le silence,
Les corbeaux sont en rage,
Se régalent du carnage.

Ah les jolies batailles
En rouge et en douleur,
Le patron de Versailles,
Pour la France, quel malheur !

Passe moi mon cal’çon
Ou mon slip à bretelles,
Mon tee shirt en coton,
Ma chemise en dentelle.
Et les grands se bousculent
Pour jouer les laquais,
Sire votre cache cul,
Je vous fais un paquet ?

Il brille comme l’or,
Toute la cour l’adore,
Il danse avec aisance,
Ah c’est beau, c’est Byzance.
Bien sur les gueux gémissent
Contre les injustices,
La misère est partout,
Mais le bon roi s’en fout.

Ah les fêtes royales
Avec feu d’artifice,
Enfin l’heure du bal,
Qui danse avec Narcisse ?

Passe moi mon cal’çon
Ou mon slip à bretelles,
Mon tee shirt en coton,
Ma chemise en dentelle.
Et les grands se bousculent
Pour jouer les laquais,
Sire votre cache cul,
Je vous fais un paquet ?

Et puis les années passent,
La Maintenon le glace,
Le roi devient austère,
Il se calme pépère.
Alors la mort s’installe,
Si le serf crèv’ la dalle,
Dans l’onéreux palais,
D’ennui meurt le laquais.

Ah c’était le bon temps
Mais le roi s’éternise,
Ah vivement bon sang,
Viv’ment qu’il agonise !

Passe moi mon cal’çon
Ou mon slip à bretelles,
Mon tee shirt en coton,
Ma chemise en dentelle.
Et les grands se bousculent
Pour jouer les laquais,
Sire votre cache cul,
Je vous fais un paquet ?


Jean-Pierre Georget

yagelt a écrit:

Il n’y a que Versailles
Répète-il qui m’aille,
Monsieur Quatorze règne,
Soleil est son enseigne.
Le peuple meurt de faim,
Lui bouffe comme porcin,
Il est Dieu sur la terre,
Ce roi me rend vénère.

Ah les lever coucher
De notre roi de France,
Les Grands pour le torcher,
On rigole à outrance.

Passe moi mon cal’çon
Ou mon slip à bretelles,
Mon tee shirt en coton,
Ma chemise en dentelle.
Et les grands se bousculent
Pour jouer les laquais,
Sire votre cache cul,
Je vous fais un paquet ?

Les guerres pour plaisir,
Le peuple doit souffrir,
Allez Louvois, Vauban,
A l’attaque, tous devant.
Sur les champs de souffrance,
Quand revient le silence,
Les corbeaux sont en rage,
Se régalent du carnage.

Ah les jolies batailles
En rouge et en douleur,
Le patron de Versailles,
Pour la France, quel malheur !

Passe moi mon cal’çon
Ou mon slip à bretelles,
Mon tee shirt en coton,
Ma chemise en dentelle.
Et les grands se bousculent
Pour jouer les laquais,
Sire votre cache cul,
Je vous fais un paquet ?

Il brille comme l’or,
Toute la cour l’adore,
Il danse avec aisance,
Ah c’est beau, c’est Byzance.
Bien sur les gueux gémissent
Contre les injustices,
La misère est partout,
Mais le bon roi s’en fout.

Ah les fêtes royales
Avec feu d’artifice,
Enfin l’heure du bal,
Qui danse avec Narcisse ?

Passe moi mon cal’çon
Ou mon slip à bretelles,
Mon tee shirt en coton,
Ma chemise en dentelle.
Et les grands se bousculent
Pour jouer les laquais,
Sire votre cache cul,
Je vous fais un paquet ?

Et puis les années passent,
La Maintenon le glace,
Le roi devient austère,
Il se calme pépère.
Alors la mort s’installe,
Si le serf crèv’ la dalle,
Dans l’onéreux palais,
D’ennui meurt le laquais.

Ah c’était le bon temps
Mais le roi s’éternise,
Ah vivement bon sang,
Viv’ment qu’il agonise !

Passe moi mon cal’çon
Ou mon slip à bretelles,
Mon tee shirt en coton,
Ma chemise en dentelle.
Et les grands se bousculent
Pour jouer les laquais,
Sire votre cache cul,
Je vous fais un paquet ?


Jean-Pierre Georget

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