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Edouard Boubat [ + bio]
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09052007
Edouard Boubat [ + bio]
C'est un photographe que j'appréci énormément pour ces photographies issues de nombreux voyages. Il a collaboré avec des écrivains, des poètes, notamment avec Bobin... à connaitre. Je possède justement un livre auquel je tiens énormément qui est un croisement entre l'art de l'image de Boubat et l'art de la plume de Bobin.
Je n'ai pas trouvé de site présentant une large gallerie, mais en voilà tout de même un qui présente son oeuvre:
http://www.horvatland.com/pages/entrevues/01-boubat-fr_fr.htm
Je n'ai pas trouvé de site présentant une large gallerie, mais en voilà tout de même un qui présente son oeuvre:
http://www.horvatland.com/pages/entrevues/01-boubat-fr_fr.htm
Dernière édition par Tweety le Sam 3 Mai 2008 - 14:23, édité 1 fois
Edouard Boubat [ + bio] :: Commentaires
J'accroche pas sur tous ces clichés, par contre je trouve ca fort son journal photographique!
Ca doit pas etre évident à tenir, avec une photo pour chaque jour!
Ca doit pas etre évident à tenir, avec une photo pour chaque jour!
Je connaissais pas du tout. J'aime beaucoup le peu que j'en ai vu sur ce lien. Je tacherai d'en savoir un peu plus :)
Edouard BOUBAT, photographe français
Edouard Boubat est né en 1923 dans le quartier de Montmartre à Paris. Il fait des études de typographie et de graphisme à l’Ecole Estienne, école d’art et d’industrie graphique. Il travaillera dans un atelier de photogravure. Edouard Boubat gardera de cette expérience un souvenir, il écrivit à propos de cela que « La lumière glauque des laboratoires de photogravure où (il) coulait sur une plaque de verre la collodion faisait déjà réver : voir la vraie vie ».
Il ne découvrira la photographie après la guerre en 1946, on pourra retenir comme cliché « la petite fille aux feuilles morte » prise au jardin du Luxembourg avec un Rolleicord 6x6. Il se ferra connaître assez rapidement et reçoit le prix Kodak en 1947, partagé avec Robert Doisneau, lors d’une expostion au salon international de la photographie. Trois ans plus tard il publie une photo dans Camera.
En 1950, lors d’une exposition à la librairie la Hune à Saint-Germain, aux côtés de Brassaï et Robert Doisneau, il repéré par Albert Gilou, le directeur artistique de la revue « Réalité », Edouard Boubat est immédiatement engagé et réalisera en premier un reportage sur les artisans parisien. Il entreprendra ensuite beaucoup de voyages à travers le monde pour ce magazine, notamment en Italie, Espagne, Mexique, Jordanie, Liban, Brésil et Maroc, Yémen, Guadeloupe, Vietnam, Suède entres autres. Ce qui est le plus surprenant c’est que les photographies dont on a le plus souvenir sont celles faites de Paris.
Edouard Boubat consacre son œuvre à la célébration de la vie malgré ce contexte d’après-guerre. Toutes ses photographies tirées en noir et blanc célèbrent le bonheur indicible.
Il rencontre Robert Franck, photographe et cinéaste, et achète son premier Leica. Ce n’est qu’en 1967 qu’il devient indépendant et travaille avec l’agence de presse Top Rapho, y travaillent également Robert Doisneau et Sabine Weiss. Edouard Boubat continue ses voyages, publie et expose dans les galeries du monde.
Edouard Boubat recevra énormément de prix durant se carrière : le prix Octavius en Allemagne en 1973, le Grand prix du livre aux Rencontres d’Arles pour La survivance (1977), le Grand Prix national de la photographie en 1984 et également un présitigieux prix, celui de la Fondation Hasselblad en 1988
Il meurt le 30 juin 1999 d’une leucémie, à l’âge de 75 ans. Il est enterré au cimetière Montparnasse à Paris.
Edouard Boubat est né en 1923 dans le quartier de Montmartre à Paris. Il fait des études de typographie et de graphisme à l’Ecole Estienne, école d’art et d’industrie graphique. Il travaillera dans un atelier de photogravure. Edouard Boubat gardera de cette expérience un souvenir, il écrivit à propos de cela que « La lumière glauque des laboratoires de photogravure où (il) coulait sur une plaque de verre la collodion faisait déjà réver : voir la vraie vie ».
Il ne découvrira la photographie après la guerre en 1946, on pourra retenir comme cliché « la petite fille aux feuilles morte » prise au jardin du Luxembourg avec un Rolleicord 6x6. Il se ferra connaître assez rapidement et reçoit le prix Kodak en 1947, partagé avec Robert Doisneau, lors d’une expostion au salon international de la photographie. Trois ans plus tard il publie une photo dans Camera.
En 1950, lors d’une exposition à la librairie la Hune à Saint-Germain, aux côtés de Brassaï et Robert Doisneau, il repéré par Albert Gilou, le directeur artistique de la revue « Réalité », Edouard Boubat est immédiatement engagé et réalisera en premier un reportage sur les artisans parisien. Il entreprendra ensuite beaucoup de voyages à travers le monde pour ce magazine, notamment en Italie, Espagne, Mexique, Jordanie, Liban, Brésil et Maroc, Yémen, Guadeloupe, Vietnam, Suède entres autres. Ce qui est le plus surprenant c’est que les photographies dont on a le plus souvenir sont celles faites de Paris.
Edouard Boubat consacre son œuvre à la célébration de la vie malgré ce contexte d’après-guerre. Toutes ses photographies tirées en noir et blanc célèbrent le bonheur indicible.
Il rencontre Robert Franck, photographe et cinéaste, et achète son premier Leica. Ce n’est qu’en 1967 qu’il devient indépendant et travaille avec l’agence de presse Top Rapho, y travaillent également Robert Doisneau et Sabine Weiss. Edouard Boubat continue ses voyages, publie et expose dans les galeries du monde.
Edouard Boubat recevra énormément de prix durant se carrière : le prix Octavius en Allemagne en 1973, le Grand prix du livre aux Rencontres d’Arles pour La survivance (1977), le Grand Prix national de la photographie en 1984 et également un présitigieux prix, celui de la Fondation Hasselblad en 1988
Il meurt le 30 juin 1999 d’une leucémie, à l’âge de 75 ans. Il est enterré au cimetière Montparnasse à Paris.
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